Pédagogie / Innovation / Technologie
Pédagogie / Innovation / Technologie

Réflexions sur le Triangle de Karpman : Sortir des rôles de victime, persécuteur et sauveur

En tant que pédagogue passionnée par l’autonomie et l’apprentissage individualisé, je trouve des parallèles intéressants entre le Triangle de Karpman et les dynamiques relationnelles que l’on peut observer en classe ou dans tout processus d’apprentissage.

Lorsque j’observe les interactions entre mes élèves, je remarque parfois des schémas de comportement qui rappellent étrangement le triangle de Karpman. Il arrive qu’un élève se positionne en victime, se sentant dépassé par la tâche ou par ses camarades, tandis qu’un autre adopte le rôle du persécuteur, cherchant à imposer son point de vue ou à rabaisser ses pairs. Enfin, un troisième élève peut se placer dans la position du sauveur, tentant de résoudre les conflits ou de prendre en charge les difficultés des autres.

En tant qu’éducatrice, il est essentiel pour moi d’aider mes élèves à prendre conscience de ces schémas relationnels et à en sortir. Comme dans le triangle de Karpman, chacun des rôles comporte des bénéfices cachés qui maintiennent la dynamique en place. La victime peut recevoir de l’attention, le persécuteur peut se sentir puissant et le sauveur peut se valoriser en aidant les autres. Cependant, ces rôles figent les interactions dans des schémas toxiques qui entravent l’apprentissage et le bien-être de chacun.

Pour briser ce cercle vicieux, il est primordial d’encourager les élèves à identifier leur rôle dans la dynamique, à prendre du recul et à réfléchir à des comportements plus constructifs. En les sensibilisant à ces schémas, je les aide à développer leur intelligence émotionnelle et à favoriser des relations saines et respectueuses. De plus, il est important de créer un climat de confiance où les élèves se sentent libres de dénoncer ces jeux relationnels pour les désamorcer.

En fin de compte, en tant que pédagogue engagée dans la promotion de l’autonomie et de la collaboration, je considère qu’aider les apprenants à sortir du triangle de Karpman est essentiel pour favoriser un environnement d’apprentissage positif et épanouissant. En encourageant la responsabilisation, la communication authentique et le respect mutuel, je contribue à construire des relations basées sur l’entraide et la croissance personnelle, loin des schémas destructeurs du triangle de Karpman.

Partagez cet article
article précédent

Socrate, la sagesse intemporelle au service de la transition professionnelle

article suivant

Réflexions sur l’apprentissage et le cerveau

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles