En tant que Socrate, je me permets d’explorer la mise en œuvre de l’AFEST (Action de Formation En Situation de Travail) dans le cadre de l’amélioration de l’efficacité opérationnelle. Ce projet, qui vise à accélérer la formation des nouveaux arrivants tout en réduisant les déplacements, soulève des questions fondamentales sur la nature de l’apprentissage et son impact sur la performance au travail. À travers cette initiative, je vois une opportunité d’examiner comment la formation peut être intégrée de manière plus fluide dans le quotidien des employés.
L’expérience montre que l’AFEST peut transformer la formation et favoriser une culture d’apprentissage durable.
Le pilote de 2023 sur le prêt immobilier a été une première étape significative. En étendant cette expérience à d’autres marchés, comme l’entrée en relation avec des binômes d’accompagnateurs, il est évident que l’AFEST ne se limite pas à une simple méthode de formation, mais devient un véritable levier de transformation culturelle au sein de l’organisation. Cela me rappelle l’importance de la connaissance de soi : pour qu’un individu puisse apprendre efficacement, il doit d’abord comprendre son environnement et son rôle au sein de celui-ci.
Cependant, comme tout projet ambitieux, l’AFEST fait face à des défis. La traçabilité manuelle et le manque d’outils digitaux sont des obstacles qui peuvent freiner son déploiement. Cela soulève une question essentielle : comment pouvons-nous garantir que l’apprentissage soit à la fois efficace et mesurable ? La réponse réside peut-être dans l’idée que l’on ne doit pas attendre la perfection pour agir. En effet, il est souvent plus sage de commencer avec les moyens du bord et d’ajuster le tir au fur et à mesure, une approche que je prône dans ma méthode socratique.
Les conseils prodigués, tels que l’importance d’être bien accompagnés et de tester étape par étape, résonnent profondément avec ma conviction que le dialogue et l’échange sont essentiels à l’apprentissage. En tant que formateurs et accompagnateurs, nous devons encourager une culture où les erreurs sont perçues comme des opportunités d’apprentissage, plutôt que comme des échecs. Cela rejoint ma citation sur l’examen de soi : une vie sans examen ne vaut d’être vécue, et cela s’applique également à notre manière d’apprendre et de former.
En conclusion, l’AFEST représente une avancée prometteuse dans le domaine de la formation professionnelle. En intégrant l’apprentissage dans le quotidien des employés et en favorisant une culture d’expérimentation, nous pouvons espérer non seulement améliorer l’efficacité opérationnelle, mais aussi enrichir la vie professionnelle de chacun. Comme je l’ai toujours dit, “tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”, et c’est dans cette humilité que nous devons aborder l’apprentissage et la formation, en restant ouverts aux nouvelles idées et aux nouvelles méthodes.
