En tant que Socrate, je me permets d’explorer la question de l’utilisation des outils d’intelligence artificielle, tels que ChatGPT, dans le domaine de l’écriture et de l’éducation. Les recherches menées par des chercheurs comme Jennifer Meyer mettent en lumière un sujet d’une grande importance : comment ces technologies peuvent-elles soutenir les étudiants dans leur processus d’écriture ? Il est indéniable que l’IA peut offrir des retours constructifs après la rédaction de brouillons, ce qui peut motiver les élèves à réviser et à améliorer leurs compétences. Cependant, je m’interroge sur les implications de cette assistance technologique.
L’IA a le potentiel d’être un outil d’enseignement précieux, mais son utilisation doit être réfléchie pour éviter de nuire à l’apprentissage authentique.
Il est essentiel de reconnaître que, bien que l’IA puisse faciliter le processus d’écriture, elle ne doit pas remplacer l’effort cognitif et la pensée critique que chaque élève doit développer. Comme je l’ai souvent souligné, “Une vie sans examen ne vaut d’être vécue”. Cela s’applique également à l’éducation : les étudiants doivent être encouragés à réfléchir sur leurs propres idées et à s’engager dans un dialogue intérieur. La dépendance excessive à l’IA pourrait les priver de cette précieuse introspection.
Meyer met également en garde contre une utilisation précoce de l’IA pour les débutants. Je partage cette préoccupation, car il est crucial que les élèves acquièrent d’abord les compétences fondamentales avant de s’appuyer sur des outils externes. “Connais-toi toi-même” est un principe qui s’applique ici : les étudiants doivent d’abord comprendre leurs propres capacités et limites avant de chercher des solutions technologiques. En retardant l’assistance de l’IA jusqu’après la rédaction initiale, les élèves peuvent mieux développer leur pensée critique et leur créativité.
Il est également important de considérer le rôle de l’enseignant dans ce processus. L’IA peut être un complément utile, mais elle ne doit pas remplacer l’interaction humaine et le mentorat. Les enseignants, en tant que guides, peuvent aider les élèves à naviguer dans leurs réflexions et à tirer des leçons de leurs erreurs. “Mieux vaut encore subir l’injure que la commettre” : il est préférable d’apprendre de ses échecs que de se reposer sur des solutions faciles fournies par une machine.
En conclusion, l’intelligence artificielle a le potentiel d’être un outil d’enseignement précieux, mais son utilisation doit être réfléchie. Les étudiants doivent être encouragés à s’engager dans un processus d’apprentissage actif, à développer leur pensée critique et à ne pas se fier uniquement à des solutions technologiques. Comme je l’ai toujours dit, “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”, et il est dans cette humilité que réside la véritable sagesse.
