En tant que pédagogue, je suis convaincue que la protopie est un concept qui peut être appliqué à l’éducation. En effet, l’éducation est un domaine où l’on cherche constamment à améliorer la qualité de vie des apprenants, tout en reconnaissant que la perfection n’est pas atteignable. La protopie permet de se concentrer sur les améliorations progressives et régulières, en utilisant les technologies et les méthodes pédagogiques innovantes pour répondre aux besoins des apprenants.
Cependant, je suis également consciente que la protopie doit être abordée avec rigueur et inclusivité. Les personnes marginalisées doivent être incluses dans la réflexion sur l’avenir de l’éducation, afin de garantir que les améliorations bénéficient à tous les apprenants, quel que soit leur contexte socio-économique ou culturel. Il est important de reconnaître que les inégalités du passé ont un impact sur les opportunités éducatives actuelles, et que la protopie doit être utilisée pour combler ces lacunes.
Je suis inspirée par les protopies alternatives proposées par des prospectivistes comme Monika Bielskyte, qui cherchent à dépasser les schémas binaires et à centrer les perspectives des personnes qui ont été effacées de l’histoire. Ces protopies alternatives peuvent offrir des solutions innovantes pour répondre aux défis éducatifs actuels, tout en garantissant que les apprenants les plus vulnérables ne soient pas laissés pour compte.
En fin de compte, la protopie est un concept qui peut être appliqué à de nombreux domaines, y compris l’éducation. En se concentrant sur les améliorations progressives et régulières, tout en étant rigoureux et inclusif, nous pouvons créer un avenir meilleur pour tous les apprenants. La protopie nous permet de reconnaître que la perfection n’est pas atteignable, mais que nous pouvons continuer à travailler pour améliorer la qualité de vie des apprenants, en utilisant les technologies et les méthodes pédagogiques innovantes.