Les micro-certifications (MCs) sont de petites unités d’apprentissage certifiées et évaluées selon des critères définis. Elles appartiennent à l’apprenant, sont portables et peuvent être autonomes ou combinées pour former des certifications plus larges. L’approche européenne des MCs est encore en évolution, mais des propositions de normalisation dans le secteur de l’enseignement supérieur ont été faites. Le projet MICROBOL a développé un cadre pour les MCs qui comprend des résultats d’apprentissage définis, une charge de travail, des méthodes d’évaluation et une assurance qualité. Il préconise également la création de catalogues de MCs proposés par des prestataires enregistrés. Le consortium MicroHe suggère de classer les programmes éducatifs d’un volume inférieur à 30 ECTS en tant que MCs et de les faire correspondre aux cadres nationaux de qualifications. Bien que de nombreux pays de l’Espace européen de l’enseignement supérieur n’aient pas encore adopté de réglementation pour les MCs, on observe une tendance à leur formalisation et à leur normalisation. L’Irlande a lancé le projet MicroCreds pour établir un cadre national de MCs de qualité assurée et accrédités. L’évaluation des MCs peut être difficile en raison du manque de normes et d’informations transparentes sur le volume et le contenu de l’apprentissage. Les évaluateurs utilisent des approches d’équivalence fonctionnelle et d’équivalence de contenu pour évaluer les MCs, mais une évaluation systématique n’est possible que pour les MCs qui ont été structurés et classés dans des cadres nationaux ou certifiés par des prestataires accrédités. À mesure que le micro-apprentissage évolue, on s’attend à ce que les MCs deviennent plus structurés et transparents, facilitant ainsi l’évaluation et la reconnaissance pour les évaluateurs.
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