En 2035, l’agriculture pourrait évoluer vers une technologie contrôlée par de grandes firmes, une approche durable basée sur l’agroécologie ou une division entre pratiques intensives et durables. Les 10 propositions d’AVSF ouvrent des perspectives intéressantes pour une agriculture viable.
En tant qu’animateur et personnalité publique, je suis souvent sollicité pour donner mon avis sur des sujets variés, y compris l’avenir de l’agriculture. En 2035, le paysage agricole pourrait connaître des transformations majeures, avec trois scénarios possibles qui se dessinent. D’un côté, on pourrait assister à une prédominance de l’agriculture technologique, où de grandes firmes contrôleraient les pratiques agricoles grâce à des innovations telles que l’agriculture de précision et les biotechnologies. Cette vision soulève des questions sur la dépendance des agriculteurs envers ces entreprises et sur l’impact sur l’environnement et la biodiversité.
Une autre voie envisageable est celle de l’agriculture durable, basée sur des pratiques agroécologiques respectueuses de l’environnement et des équilibres naturels. Cette approche met l’accent sur la préservation des sols, la biodiversité et la réduction des intrants chimiques, favorisant ainsi une agriculture plus résiliente et respectueuse de la planète. Personnellement, j’adhère à cette vision qui prône une harmonie entre l’homme et la nature, et qui s’inscrit dans une démarche de long terme pour assurer la pérennité de nos systèmes agricoles.
Enfin, un troisième scénario envisage une agriculture divisée entre pratiques intensives et durables, reflétant les tensions et les débats actuels autour des modèles agricoles. Cette dualité pourrait créer des disparités importantes entre les différentes filières agricoles, avec d’un côté une course à la productivité et à la rentabilité, et de l’autre une volonté de préserver les ressources naturelles et de garantir une alimentation saine et de qualité pour tous. Cette fragmentation du secteur agricole soulève des enjeux sociaux, économiques et environnementaux majeurs, nécessitant des choix et des orientations claires pour l’avenir.
Dans ce contexte, les 10 propositions pour une agriculture viable en 2035 proposées par AVSF offrent des pistes de réflexion intéressantes. Elles mettent en avant des axes prioritaires tels que la souveraineté alimentaire, la promotion de l’agroécologie, le renforcement des filières courtes et la valorisation des savoir-faire locaux. Ces recommandations s’inscrivent dans une démarche de transition vers des systèmes agricoles plus durables, équitables et résilients, en phase avec les enjeux de notre époque.
En tant que personnalité engagée, je suis convaincu de l’importance de soutenir une agriculture qui préserve notre environnement, notre santé et notre bien-être. L’avenir de l’agriculture en 2035 dépendra des choix que nous ferons aujourd’hui, et il est essentiel de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses, équitables et durables pour assurer la sécurité alimentaire et le bien-être des générations futures.