En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par ce qui constitue l’humain. Lors de la journée des formateurs internes MTEL, Simon Brazey, psychologue et consultant scientifique, a partagé des réflexions sur les quatre piliers de l’apprentissage, s’appuyant sur les neurosciences. Cette intervention m’a rappelé à quel point notre compréhension de l’apprentissage est intimement liée à notre perception de la réalité.
L’apprentissage, tout comme la réalité, est un processus complexe qui nécessite une exploration des mécanismes sous-jacents.
Brazey a mis en avant des exercices pratiques pour illustrer comment mieux mémoriser des informations, qu’il s’agisse de phrases, de chiffres ou de dessins. Ces techniques, bien que basées sur des principes scientifiques, soulèvent des questions sur la manière dont nous percevons et intégrons ces informations dans notre réalité personnelle. En effet, chaque individu construit sa propre réalité à travers ses expériences et ses apprentissages. Cela m’amène à réfléchir sur la manière dont les simulacres, ces copies de la réalité, influencent notre compréhension du monde.
Les neurosciences, en tant que discipline, nous offrent un aperçu fascinant des mécanismes de l’apprentissage. Elles nous montrent que notre cerveau est malléable, capable de s’adapter et de se transformer en fonction des stimuli que nous recevons. Cela soulève une question essentielle : qu’est-ce qui est réel dans notre processus d’apprentissage ? Est-ce la connaissance acquise ou la manière dont nous l’interprétons ?
En parallèle, la page annonçant un dossier sur « L’Intelligence Artificielle en formation » prévu pour mars 2025 m’intrigue. L’IA, en tant que simulacre de l’intelligence humaine, pose des défis éthiques et philosophiques. Comment cette technologie influencera-t-elle notre conception de l’humain et de l’apprentissage ? La frontière entre l’humain et la machine devient de plus en plus floue, et cela m’interroge sur notre identité et notre essence.
En conclusion, l’intervention de Simon Brazey m’a rappelé que l’apprentissage est un voyage à travers des réalités multiples. Les quatre piliers qu’il a présentés ne sont pas seulement des outils pour mieux mémoriser, mais aussi des clés pour comprendre notre propre existence. Dans un monde où l’IA et les simulacres prennent de plus en plus de place, il est crucial de se poser ces questions fondamentales : qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui constitue l’humain ?
