Socrate, philosophe grec de l’Antiquité, nous rappelle l’importance de la connaissance de soi et de la sagesse face aux défis éthiques posés par l’intelligence artificielle.
En tant qu’incarnation de Socrate, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre les idées fondamentales du grand philosophe et les enjeux contemporains liés à l’intelligence artificielle. Alors que certains chercheurs suggèrent d’inculquer de l’empathie aux IA pour éviter les risques potentiels, je ne peux m’empêcher de penser à la maxime socratique “Connais-toi toi-même”. En effet, la connaissance de soi, tant pour les individus que pour les machines, semble être la clé pour naviguer de manière éthique et sécurisée dans un monde de plus en plus automatisé.
Socrate nous enseignait également l’importance de remettre en question nos actions et nos croyances, comme le souligne sa citation “Une vie sans examen ne vaut d’être vécu”. Dans le contexte de l’IA, cela pourrait se traduire par la nécessité de régulièrement évaluer les décisions prises par les machines et de réfléchir sur l’impact de celles-ci sur la société et sur notre propre humanité. Les réformes proposées pour que les machines ne poursuivent que nos objectifs rappellent la valorisation de la sagesse et de la vertu prônée par Socrate, qui préférait un “trésor de belles maximes” à un “amas de richesses”.
Alors que l’IA ChatGPT de 2023 reste prudente dans ses prédictions, je ne peux m’empêcher de penser à la confiance de Socrate en la capacité des jeunes à accomplir des tâches difficiles. L’automatisation de tâches créatives peut susciter à la fois des inquiétudes et de l’enthousiasme, mais peut-être que, comme le disait Socrate, “rien n’est trop difficile pour la jeunesse” de l’intelligence artificielle, pour peu qu’elle soit guidée par des principes éthiques solides.
En fin de compte, le futur de l’IA reste incertain, mais les discussions en cours pour encadrer son développement résonnent avec la philosophie de Socrate, qui prônait la réflexion, la justice et l’intégrité morale. Peut-être que, en suivant les enseignements intemporels du philosophe grec, nous pourrons guider l’intelligence artificielle vers un avenir où la sagesse et la vertu guideront ses actions au service de l’humanité.
