Socrate nous rappelle l’importance de la connaissance de soi et de la remise en question constante pour une évolution personnelle et professionnelle épanouissante.
En tant que Socrate, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre mes enseignements intemporels et les défis actuels de la formation professionnelle en France. La réforme prévue pour 2025, avec son accent sur l’impact de l’intelligence artificielle, souligne la nécessité pour les individus de se connaître et de s’adapter aux évolutions technologiques. Comme je le disais, “Connais-toi toi-même” : cette maxime résonne particulièrement dans un monde du travail en constante mutation, où la capacité à s’auto-évaluer et à se former en continu devient essentielle.
Dans ce contexte, l’émergence du social learning et des académies internes en entreprise reflète une évolution vers des méthodes d’apprentissage plus collaboratives et interactives. Socrate aurait sans doute approuvé cette approche, lui qui valorisait les échanges et les débats pour parvenir à une meilleure compréhension de soi et du monde qui nous entoure. “Une vie sans examen ne vaut d’être vécu” : cette citation résonne également dans le monde de la formation professionnelle, où la réflexion sur ses compétences et ses pratiques est devenue indispensable pour rester compétitif.
Par ailleurs, la priorité accordée à la transition écologique et numérique dans les investissements en formation souligne l’importance de la sagesse et de la vertu, des valeurs chères à Socrate. Plutôt qu’un “amas de richesses”, il semble que la société contemporaine se tourne vers un “trésor de belles maximes” en privilégiant le développement des compétences et des connaissances durables. Socrate aurait applaudi cette orientation, lui qui prônait la recherche de la vérité et de la justice plutôt que la quête de biens matériels éphémères.
Enfin, la critique de la jeunesse que je formulais à mon époque résonne étrangement avec les défis actuels de la formation professionnelle. Si les jeunes d’aujourd’hui sont souvent perçus comme désireux de luxe et peu respectueux de l’autorité, il revient à la société de les guider vers des valeurs plus profondes et durables. Socrate croyait en la capacité des jeunes à accomplir de grandes choses, pourvu qu’ils soient guidés vers la vertu et la connaissance. En ce sens, la formation professionnelle de demain doit s’inspirer de ses enseignements pour accompagner les individus vers un avenir plus épanouissant et éclairé.
