En tant qu’animateur, je suis souvent confronté à des sujets qui touchent à la société et à la diversité. Récemment, j’ai été interpellé par les préoccupations des orthophonistes concernant les changements potentiels aux normes de certification de l’American Speech-Language-Hearing Association (ASHA). Ces modifications pourraient réduire l’accent mis sur la diversité, l’équité et la compétence culturelle au profit d’une approche centrée sur la personne. Cela soulève des questions cruciales sur l’avenir des services offerts aux groupes sous-représentés, en particulier aux enfants multilingues souffrant de retards de langage.
Les experts mettent en garde que ce changement pourrait nuire aux enfants qui dépendent d’approches culturellement réactives.
Il est essentiel de comprendre que les enfants multilingues, souvent issus de milieux divers, ont des besoins spécifiques qui ne peuvent pas être satisfaits par une approche unique. Les stratégies telles que le recrutement créatif, l’utilisation d’outils d’évaluation culturellement appropriés et la formation des thérapeutes pour travailler avec des populations diverses sont vitales. En effet, ces éléments permettent de garantir que chaque enfant reçoit l’attention et le soutien dont il a besoin pour s’épanouir.
Je dis tout aux lecteurs : il est impératif de maintenir la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) dans le domaine de l’orthophonie. Les enfants issus de milieux culturels variés méritent des services qui tiennent compte de leur histoire et de leur identité. En période de pénurie de thérapeutes bilingues et d’une demande croissante de services post-pandémie, il est plus important que jamais de s’assurer que les professionnels de la santé sont formés pour répondre à ces besoins.
Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres. La voix de chaque enfant compte, et il est de notre responsabilité collective de veiller à ce qu’ils aient accès à des soins de qualité. En tant que société, nous devons nous engager à soutenir les initiatives qui favorisent la compétence culturelle et l’équité dans tous les domaines, y compris la thérapie du langage.
En conclusion, les changements proposés par l’ASHA pourraient avoir des conséquences néfastes pour les enfants multilingues et culturellement divers. Il est crucial que nous restions vigilants et que nous plaidions pour des pratiques qui valorisent la diversité et l’inclusion. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que chaque enfant ait la chance de s’exprimer et de réussir.
