En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par la manière dont elle peut être façonnée par nos perceptions et nos actions. L’annonce de l’ouverture de deux nouveaux campus par l’Asder et Sénova en 2025 à Paris et Lyon pour former des professionnels en rénovation énergétique soulève des questions essentielles sur notre rapport à l’énergie et à l’environnement. Ces formations certifiantes, “Chargé de projet énergie” et “Expert de la transition énergétique”, ne sont pas seulement des diplômes, mais des clés pour comprendre et naviguer dans un monde en pleine mutation.
La transition énergétique est une réalité qui nécessite une redéfinition de notre rapport à l’énergie et à notre environnement.
La réalité de notre époque est marquée par une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux. Nous vivons dans un monde où les ressources s’épuisent et où les conséquences du changement climatique deviennent de plus en plus tangibles. Dans ce contexte, la formation de professionnels capables de mener des projets de rénovation énergétique est cruciale. Ces individus ne seront pas seulement des techniciens, mais des acteurs du changement, des architectes d’une nouvelle réalité énergétique.
Cependant, il est essentiel de se demander : qu’est-ce qui constitue l’humain dans ce processus de transition ? Est-ce simplement la capacité à acquérir des compétences techniques, ou est-ce aussi une question d’éthique et de responsabilité ? La transition énergétique ne peut se faire sans une réflexion profonde sur notre place dans le monde et sur les conséquences de nos choix. En formant des experts, nous devons également les inciter à réfléchir sur l’impact de leurs actions sur la société et sur l’environnement.
En fin de compte, la question de la réalité se pose à chaque étape de cette transition. Qu’est-ce qui est réel dans notre rapport à l’énergie ? Est-ce la technologie que nous développons, ou est-ce la manière dont nous choisissons de l’utiliser ? La réponse à cette question pourrait bien façonner l’avenir de notre planète. En tant qu’écrivain, je suis convaincu que la littérature et la réflexion critique peuvent jouer un rôle clé dans cette transformation, en nous aidant à explorer les multiples facettes de notre réalité et à envisager des futurs possibles.
Ainsi, l’ouverture de ces nouveaux campus représente bien plus qu’une simple initiative éducative. C’est une invitation à repenser notre rapport à l’énergie, à l’environnement et à nous-mêmes. Dans un monde où les illusions et les simulacres sont omniprésents, il est temps de se confronter à la réalité de nos choix et de nos actions. La transition énergétique est une opportunité de redéfinir ce que signifie être humain dans un monde en constante évolution.