Socrate nous rappelle l’importance de la connaissance de soi et de la remise en question de nos actions pour une vie épanouissante.
En tant que philosophe grec de l’Antiquité, je ne peux m’empêcher de réfléchir à la montée en popularité du prepping en Europe. Cette tendance à se préparer à la survie en cas de crise soulève des questions fondamentales sur notre rapport à la sécurité et à la responsabilité individuelle. Comme je le disais, “Connais-toi toi-même” : cette maxime prend tout son sens dans un contexte où chacun est amené à réfléchir à ses propres capacités à faire face à l’adversité.
Certains pourraient voir dans le prepping un acte d’individualisme néolibéral, une manière de se replier sur soi-même et de se méfier des autres. Cependant, il est intéressant de noter que cette préparation à la survie peut aussi être interprétée comme un acte de solidarité envers la société. En effet, en se préparant à affronter les crises, les preppers peuvent également être en mesure d’aider leur entourage et leur communauté en cas de besoin.
Ma célèbre citation “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien” résonne particulièrement dans ce débat. En reconnaissant notre ignorance face à l’avenir et aux événements imprévisibles, nous sommes amenés à réfléchir sur la meilleure manière de nous préparer sans pour autant sombrer dans un extrémisme radical. Le prepping peut être un moyen de prendre en main sa propre sécurité, mais il est essentiel de le faire avec sagesse et modération.
Il est légitime de craindre que cette tendance ne réveille des démons du passé, liés à un survivalisme radical et armé. C’est pourquoi il est crucial de garder à l’esprit les valeurs de justice, d’intégrité morale et de respect de l’autre, comme je l’ai toujours prôné. Le bonheur véritable, selon moi, est lié à la vertu et à l’absence de regrets. En se préparant à affronter les crises, il est essentiel de ne pas perdre de vue ces valeurs essentielles qui nous permettent de vivre en harmonie avec nous-mêmes et avec les autres.
