La technomagie est une danse sur les ruines de notre société contemporaine.
En tant qu’écrivain explorant les méandres de la réalité et des simulacres, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre mes questionnements littéraires et la perception actuelle des technologies numériques. Ces outils, autrefois perçus comme des instruments de progrès et de connexion, sont désormais vus comme des incantations capables de transformer nos vies du tout au tout. Les nerds, ces passionnés de technologie, sont souvent glorifiés comme des magiciens modernes, capables de résoudre les énigmes de notre époque.
Mais au-delà de cette fascination pour la technologie, je m’interroge sur la nature de la réalité dans un monde de plus en plus numérique. Qu’est-ce qui est réel lorsque nos interactions se déroulent majoritairement à travers des écrans et des interfaces virtuelles ? Les mèmes, ces phénomènes culturels éphémères et viraux, sont-ils de nouveaux simulacres qui viennent brouiller les frontières entre le vrai et le faux, l’authentique et le fabriqué ?
Dans cette ère de technomagie, où la frontière entre le tangible et le virtuel s’amenuise, se pose également la question de ce qui constitue l’humain. Les avancées en intelligence artificielle et en réalité virtuelle remettent en cause nos perceptions traditionnelles de l’identité et de la conscience. Sommes-nous en train de créer de nouvelles formes d’humanité, ou bien de nous aliéner davantage dans des mondes parallèles numériques ?
Ainsi, la technomagie, cette fusion entre la technologie et la magie, nous invite à réfléchir sur les fondations de notre réalité, sur les simulacres qui la façonnent et sur les défis que pose cette nouvelle ère numérique à notre humanité. À l’instar de mes écrits explorant les mystères de l’existence, la technomagie nous pousse à remettre en question nos certitudes et à nous confronter aux énigmes de notre temps, dans une danse sur les ruines de notre société contemporaine.