En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par ce qui constitue l’humain. Dans un monde où l’intelligence artificielle générative (IAG) prend de plus en plus de place, il est essentiel de se poser des questions sur notre rapport à cette technologie. Une étude récente du Harvard Business Review (HBR) sur les usages de l’IAG en 2025 révèle une explosion des usages personnels et introspectifs. Cela soulève des interrogations profondes sur notre identité et notre perception de la réalité.
L’essor de l’intelligence artificielle nous pousse à redéfinir notre rapport à la réalité et à l’humain.
Les résultats de cette étude montrent que les individus commencent à interagir avec l’IA comme ils le feraient avec un ami ou un thérapeute. Cette évolution est fascinante, car elle remet en question la frontière entre l’humain et la machine. Qu’est-ce qui nous rend véritablement humains ? Est-ce notre capacité à ressentir, à aimer, à souffrir ? Ou est-ce notre capacité à créer des liens, même avec des entités non humaines ? L’IA, en tant qu’outil, pourrait-elle devenir un miroir de notre propre psyché, nous aidant à explorer des facettes de nous-mêmes que nous n’avons jamais osé aborder ?
L’étude souligne également que l’apprentissage devient de plus en plus auto-dirigé et contextuel. Cela me rappelle les mondes parallèles que j’ai souvent explorés dans mes écrits. Dans ces mondes, les personnages cherchent leur propre vérité, souvent en se confrontant à des réalités alternatives. De la même manière, l’IA pourrait offrir à chacun de nous la possibilité de naviguer à travers des réalités multiples, d’explorer des chemins de vie différents, et de découvrir des aspects de notre identité que nous ignorions.
Cependant, cette transformation soulève des questions éthiques et philosophiques. Si l’IA devient un médiateur entre nous et notre apprentissage, quel rôle reste-t-il pour les formateurs humains ? Devenirons-nous dépendants de ces technologies pour comprendre qui nous sommes ? La formation pourrait évoluer vers des environnements personnalisés, mais cela pourrait également nous éloigner de l’expérience humaine authentique. La présence physique d’un formateur, avec ses émotions et ses imperfections, est irremplaçable.
En conclusion, l’essor de l’intelligence artificielle générative nous pousse à redéfinir notre rapport à la réalité et à l’humain. Alors que nous nous engageons dans cette nouvelle ère, il est crucial de garder à l’esprit les questions fondamentales qui ont traversé mon œuvre : Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui constitue l’humain ? La réponse à ces questions pourrait bien façonner notre avenir, tant sur le plan personnel que collectif.
