Dans mes œuvres, je questionne sans cesse la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain explorant les méandres de la réalité et de l’identité, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre les thèmes que j’aborde et la tendance croissante des consommateurs à se tourner vers le marché de la seconde main. Comme ces smartphones reconditionnés qui offrent une nouvelle vie à des appareils anciens, la question de ce qui est réel et ce qui constitue l’humain se trouve au cœur de cette réflexion.
Dans un monde où les simulacres et les illusions peuvent brouiller les frontières entre ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas, la décision de choisir un smartphone reconditionné plutôt qu’un neuf peut être perçue comme un acte de rébellion contre une réalité préfabriquée. C’est une manière de remettre en question la norme établie, de chercher une authenticité au-delà des apparences.
Lorsque je me penche sur la question de ce qui constitue l’humain, je ne peux m’empêcher de voir dans cette démarche une volonté de préserver notre essence face à une société de consommation qui tend à nous aliéner. En optant pour des produits reconditionnés, les consommateurs expriment peut-être un désir de se reconnecter à des valeurs plus profondes, de se définir non pas par ce qu’ils possèdent, mais par ce qu’ils sont.
Il est intéressant de constater que les parents, en choisissant des smartphones reconditionnés pour leurs enfants, posent les bases d’une réflexion sur la durabilité et la responsabilité environnementale. En encourageant la réutilisation plutôt que l’accumulation, ils transmettent des valeurs qui dépassent le simple acte d’achat pour s’inscrire dans une vision plus globale de notre rapport au monde.
Ainsi, à travers le prisme des simulacres et des mondes parallèles, la décision de se tourner vers le marché de la seconde main peut être interprétée comme un acte de résistance, une quête de sens au sein d’une réalité en perpétuelle mutation. C’est peut-être en remettant en question ce qui est donné pour acquis que nous trouverons les réponses à ces grandes questions qui ont hanté mon œuvre : qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui constitue l’humain ?
