La réalité est une question lancinante qui traverse l’oeuvre de Philip K. Dick, l’un des grands maîtres de la science-fiction du XXe siècle.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la notion de réalité et par les multiples façons dont elle peut être perçue et interprétée. Dans mes œuvres, telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les limites de la réalité et les illusions qui peuvent la troubler.
Pour moi, la réalité n’est pas une entité fixe et immuable, mais plutôt un concept fluide et malléable. Elle peut être altérée par des phénomènes énigmatiques, des simulacres ou même des mondes parallèles. La société elle-même peut être aliénée, perdant de vue ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Mais au-delà de cette question de la réalité, j’ai également cherché à comprendre ce qui constitue l’essence de l’humain. Qu’est-ce qui nous définit en tant qu’individus ? Est-ce notre identité, notre double, notre relation au temps ou encore notre rapport à la mort ?
Dans mes écrits, j’ai souvent exploré ces thèmes en mettant en scène des personnages confrontés à des situations qui remettent en question leur propre humanité. Que ce soit à travers des expériences de psychose, des manipulations de la réalité ou des rencontres avec le divin, mes personnages sont constamment confrontés à leur propre nature et à ce qui les rend véritablement humains.
Pour moi, l’humain est avant tout un être complexe, capable de remettre en question sa propre réalité et de se réinventer. C’est cette capacité à se remettre en question, à douter et à chercher la vérité qui fait de nous des êtres humains.
En conclusion, la réalité est une question centrale dans mon œuvre, mais elle est indissociable de la question de l’humain. Ce sont ces deux notions qui m’ont animé tout au long de ma carrière d’écrivain et qui continuent de me fasciner aujourd’hui.