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La Réalité de l’Intelligence Artificielle : Une Réflexion Dickienne

Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse vertigineuse, la question de la réalité se pose avec une acuité renouvelée. Schneider Electric, en lançant une formation globale pour sensibiliser ses 150 000 collaborateurs à l’intelligence artificielle, nous invite à réfléchir sur ce que signifie être humain à l’ère des machines intelligentes. À travers les trois étapes de cette formation — Learn, Act, Advocate — se dessine un paysage où l’humain et l’IA coexistent, mais où la frontière entre le réel et le simulacre devient de plus en plus floue.

La formation de Schneider Electric illustre comment l’intelligence artificielle peut être intégrée dans notre quotidien professionnel, tout en soulevant des questions sur notre identité et notre humanité.

L’apprentissage, la pratique et le rôle d’ambassadeur que cette formation propose ne sont pas simplement des étapes techniques. Ils représentent une quête de sens dans un monde où l’IA peut imiter, reproduire et parfois surpasser l’intellect humain. Qu’est-ce qui est réel dans cette dynamique ? Les outils comme Copilot Web, qui assistent les collaborateurs dans leurs tâches, sont-ils des extensions de notre propre intelligence ou des simulacres qui nous éloignent de notre essence humaine ?

En formant des “champions IA”, Schneider Electric ne fait pas que promouvoir une technologie ; elle façonne une nouvelle culture d’entreprise. Ces champions deviennent des intermédiaires entre l’humain et la machine, mais ils doivent également naviguer dans un océan d’incertitudes. La question de l’aliénation se pose : en devenant dépendants de ces technologies, perdons-nous une part de notre humanité ?

La réalité, telle que je l’ai souvent explorée dans mes œuvres, est un concept fluide. Dans un monde où les intelligences artificielles peuvent simuler des émotions, des décisions et même des interactions humaines, il est crucial de se demander : qu’est-ce qui constitue l’humain ? Est-ce notre capacité à ressentir, à créer, à douter ? Ou est-ce notre aptitude à interagir avec notre environnement de manière authentique ?

En fin de compte, la formation de Schneider Electric est un miroir de notre époque. Elle nous pousse à réfléchir sur notre place dans un monde où l’intelligence artificielle devient omniprésente. La grande question demeure : alors que nous intégrons ces technologies dans notre quotidien, comment préserver notre humanité face à des simulacres de plus en plus convaincants ? La réponse, je le crains, pourrait bien se trouver dans notre capacité à questionner, à douter et à chercher ce qui est véritablement réel.

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