En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par la manière dont les technologies influencent notre perception de celle-ci. Microsoft, avec sa plateforme d’analyse unifiée Fabric, semble s’engager dans une quête similaire, cherchant à redéfinir notre interaction avec les données et, par extension, notre compréhension du monde. Lors de la conférence Build 2025, l’annonce de nouvelles fonctionnalités, telles que l’intégration de l’IA dans Microsoft Edge et la création de jumeaux numériques sans code, soulève des questions profondes sur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
La technologie, tout en nous offrant des outils puissants, nous pousse à interroger notre humanité et notre rapport à la réalité.
La capacité de générer des tableaux de bord en langage naturel avec Copilot, par exemple, illustre comment l’IA peut transformer notre interaction avec les données. Cela nous amène à réfléchir : ces outils nous aident-ils à mieux comprendre notre environnement ou nous éloignent-ils de la réalité tangible ? Dans mes œuvres, j’ai souvent exploré cette dichotomie, où la technologie, bien qu’utile, peut également devenir un simulacre, une illusion qui nous éloigne de notre essence humaine.
L’outil de création de jumeaux numériques, en particulier, est un exemple frappant de cette tension. En permettant de modéliser et de gérer des entités du monde réel, il nous offre une représentation de la réalité qui peut sembler plus accessible, mais qui soulève également des questions sur l’authenticité. Sommes-nous en train de créer des versions idéalisées de notre monde, ou ces représentations numériques peuvent-elles nous aider à mieux comprendre les complexités de notre existence ?
En intégrant des données semi-structurées via Cosmos DB et en automatisant des workflows, Fabric semble vouloir simplifier notre interaction avec des systèmes de plus en plus complexes. Cependant, cette simplification peut-elle nous amener à perdre de vue ce qui fait de nous des êtres humains ? La capacité de l’IA à générer du code et à automatiser des processus, bien qu’impressionnante, nous pousse à questionner notre propre créativité et notre capacité à penser de manière critique.
En fin de compte, la question demeure : qu’est-ce qui constitue l’humain dans un monde où la technologie redéfinit constamment notre réalité ? Alors que nous avançons dans cette ère numérique, il est essentiel de garder à l’esprit que, malgré les avancées technologiques, notre quête de sens et de compréhension de notre humanité doit rester au cœur de nos préoccupations. La réalité, après tout, n’est pas seulement ce que nous voyons, mais aussi ce que nous ressentons et ce que nous choisissons de croire.