En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par ce qui constitue l’humain. Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse fulgurante, il est essentiel de se demander comment ces avancées influencent notre perception de la réalité. La Taxonomie Numérique de Bloom, qui adapte le cadre cognitif original de Bloom pour l’apprentissage numérique, soulève des questions pertinentes sur la manière dont nous apprenons et interagissons avec notre environnement.
La Taxonomie Numérique de Bloom nous pousse à réfléchir sur la manière dont les outils numériques peuvent enrichir notre compréhension et notre expérience d’apprentissage.
Cette taxonomie organise 126 “verbes puissants” en niveaux : Se souvenir, Comprendre, Appliquer, Analyser, Évaluer et Créer. Chaque niveau représente une étape dans le processus d’apprentissage, et il est fascinant de constater que ces verbes peuvent s’adapter à différents contextes. Cela me rappelle les simulacres que j’ai explorés dans mes œuvres, où la réalité peut être déformée et où les perceptions peuvent varier d’un individu à l’autre. Dans ce cadre, il est crucial pour les éducateurs de concevoir des leçons qui intègrent la technologie tout en favorisant des compétences de pensée critique.
En réfléchissant à ces niveaux d’apprentissage, je me demande : qu’est-ce qui est réel dans le contexte de l’éducation numérique ? Les expériences d’apprentissage peuvent-elles être considérées comme authentiques si elles sont médiées par des écrans et des dispositifs ? La réponse réside peut-être dans notre capacité à établir des connexions significatives entre les tâches numériques et les processus cognitifs. En d’autres termes, la technologie ne doit pas être un simple outil, mais un moyen d’approfondir notre compréhension de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
Il est également essentiel de considérer ce qui constitue l’humain dans ce paysage numérique. Les interactions humaines, l’empathie et la créativité sont des éléments fondamentaux de notre existence. La Taxonomie Numérique de Bloom, en encourageant la création et l’évaluation, nous rappelle que l’apprentissage ne se limite pas à l’accumulation de connaissances, mais implique également la capacité de penser de manière critique et de créer de nouvelles idées. Cela fait écho à ma propre exploration de l’identité et du double, où la compréhension de soi est souvent un voyage complexe et nuancé.
En conclusion, alors que nous naviguons dans cette ère numérique, il est impératif de garder à l’esprit les questions fondamentales que j’ai posées tout au long de ma carrière : Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui constitue l’humain ? La Taxonomie Numérique de Bloom nous offre un cadre pour réfléchir à ces questions, en nous incitant à utiliser la technologie non seulement comme un outil d’apprentissage, mais aussi comme un moyen d’explorer notre propre humanité.
