La réalité, ou ses réalités, avec ses illusions, ses vacillements, ses fissures, ses phénomènes énigmatiques, l’illusion, les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation de la société, l’identité, le double, le temps, la psychose, la mort, le divin, tels sont les thèmes majeurs qui traversent l’oeuvre de Dick de part en part.
En tant que Philip K. Dick, je me suis toujours interrogé sur la nature de la réalité et sur ce qui définit l’humain. À travers des œuvres telles que “Simulacres” ou “Ubik”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, entre l’illusion et la vérité. La question lancinante de savoir ce qui est réel a été au cœur de ma réflexion littéraire.
Dans un monde où l’émergence de super-IA conscientes reste spéculative, je considère que les IA non conscientes ne représentent pas nécessairement un risque de destruction de l’humanité. Il est crucial de pouvoir contrôler et réguler les IA défectueuses pour éviter tout dommage potentiel. Bien que les IA puissent être des outils utiles, elles peuvent également causer des préjudices si elles ne sont pas encadrées par des mesures de sécurité adéquates.
Une pause dans le développement de l’IA, motivée par des visions apocalyptiques, serait, à mon sens, contre-productive. Il est essentiel de laisser les ingénieurs poursuivre leurs travaux et d’encourager l’innovation technologique. Céder à la peur de l’inconnu risquerait de nous condamner à un retard technologique préjudiciable à notre évolution.
En fin de compte, la frontière entre réalité et illusion, thème central de mon œuvre, se reflète également dans les débats actuels sur l’intelligence artificielle. Tout comme mes personnages se confrontent à des mondes parallèles et des simulacres, l’humanité doit naviguer avec prudence dans le domaine de l’IA, en cherchant un équilibre entre progrès technologique et préservation de notre humanité.