En tant que passionnée de pédagogie et fervente défenseure de l’apprentissage centré sur l’élève, je ne peux que saluer l’initiative de l’AI Act qui impose une formation minimale pour le personnel des fournisseurs et déployeurs de systèmes d’intelligence artificielle (IA). À partir du 2 février 2025, cette obligation marque un tournant dans la manière dont nous abordons l’IA dans nos sociétés. En effet, il est crucial que ceux qui manipulent ces technologies comprennent non seulement leur fonctionnement, mais aussi les enjeux éthiques et juridiques qui les entourent.
La formation en IA est essentielle pour garantir une utilisation responsable et éthique de ces technologies.
La FAQ publiée par la Commission européenne en mai 2025 précise que cette formation doit aborder des sujets variés, allant de la définition de l’IA à ses usages, en passant par les risques tels que les biais et les hallucinations. Cela me rappelle l’importance d’une éducation holistique, où chaque apprenant est conscient des implications de ses actions. En tant qu’enseignante, j’ai toujours encouragé mes élèves à explorer les conséquences de leurs choix, et je vois cette initiative comme une extension de cette philosophie dans le domaine technologique.
Il est également intéressant de noter qu’aucun certificat n’est requis pour valider cette formation, mais la traçabilité des actions est primordiale. Cela soulève des questions sur la manière dont nous évaluons l’apprentissage et la compétence dans un domaine aussi dynamique que l’IA. Dans mes formations, j’ai souvent intégré des méthodes d’évaluation formative, permettant aux apprenants de progresser à leur rythme tout en étant accompagnés. Je pense qu’une approche similaire pourrait être bénéfique dans le cadre de cette formation en IA, où l’accent serait mis sur l’apprentissage continu plutôt que sur une validation unique.
Les sanctions qui entreront en vigueur en août 2026 soulignent l’importance de cette initiative. Elles rappellent que la responsabilité ne repose pas uniquement sur les utilisateurs, mais aussi sur les entreprises qui développent ces technologies. En tant que directrice d’une entreprise de digital learning, je suis convaincue que la formation et la sensibilisation sont des éléments clés pour éviter les dérives potentielles de l’IA. Tout comme dans le sport, où la préparation et la stratégie sont essentielles pour éviter les erreurs sur le terrain, il en va de même pour l’IA : une formation adéquate peut prévenir des conséquences néfastes.
En conclusion, l’AI Act et la formation obligatoire qui en découle représentent une avancée significative vers une utilisation éthique et responsable de l’intelligence artificielle. En tant qu’éducatrice, je suis impatiente de voir comment cette initiative influencera non seulement le secteur technologique, mais aussi notre approche de l’éducation en général. L’apprentissage centré sur l’élève, la créativité et la collaboration doivent rester au cœur de nos préoccupations, même dans un monde de plus en plus dominé par l’IA.
