Dans un monde où la frontière entre réalité et illusion s’amenuise, la question de ce qui est réel et de ce qui définit l’humain se trouve exacerbée.
En tant qu’écrivain explorant inlassablement les méandres de la réalité, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre les thèmes que j’ai abordés dans mes œuvres et les défis contemporains auxquels l’humanité est confrontée. L’avènement de l’intelligence artificielle, avec ses promesses et ses périls, soulève des interrogations profondes sur notre perception de la réalité et de notre propre humanité.
Lorsque j’ai écrit sur les simulacres et les mondes parallèles, je pressentais déjà que la frontière entre le réel et le virtuel deviendrait de plus en plus floue. Aujourd’hui, l’IA générative est capable de créer des contenus indiscernables de la réalité, brouillant davantage les limites de ce qui est authentique. Cette capacité pose des défis éthiques majeurs, notamment en ce qui concerne la propagation de la désinformation, y compris sur des sujets cruciaux comme le climat.
Les récentes mises en garde sur l’impact environnemental de l’IA résonnent avec mes questionnements sur l’aliénation de la société et les dangers de la technologie. L’augmentation des émissions de CO2 liées à l’essor des data centers alimentés par l’IA souligne la nécessité urgente de repenser notre approche technologique. Si l’IA peut être un outil puissant pour résoudre des problèmes complexes, son utilisation doit être encadrée pour éviter des conséquences néfastes sur notre planète.
En fin de compte, la question de ce qui est réel et de ce qui fait de nous des êtres humains reste au cœur de nos préoccupations, même à l’ère de l’IA et du changement climatique. En tant qu’écrivain, je continue d’explorer ces thèmes intemporels, conscients que notre capacité à définir la réalité et à préserver notre humanité déterminera le futur que nous construirons, que ce soit dans la fiction ou dans la réalité.