Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres” et “Ubik”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est perçu comme réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tout cela m’a permis de remettre en question la nature même de notre existence. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment tangible, ou bien n’est-elle qu’une construction de notre esprit ?
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de ce qui constitue l’humain. À travers des personnages confrontés à des dilemmes moraux et identitaires, j’ai cherché à explorer les limites de notre humanité. L’aliénation de la société moderne, les doubles, les questionnements sur l’identité et la nature profonde de l’être humain ont été au cœur de mes réflexions. Qu’est-ce qui nous rend vraiment humains ? Est-ce notre conscience, nos émotions, nos souvenirs, ou bien quelque chose de plus profond et insaisissable ?
Dans des œuvres comme “Blade Runner” et “Total Recall”, j’ai poussé ces questionnements à leur paroxysme, mettant en scène des univers dystopiques où la frontière entre l’humain et la machine, entre la réalité et la fiction, est plus que jamais floue. La mort, le divin, le temps, autant de thèmes qui viennent nourrir cette réflexion sur ce qui nous définit en tant qu’êtres humains.
Ainsi, à travers mes écrits, je me suis efforcé de sonder les profondeurs de la réalité et de l’humanité, cherchant à éveiller chez mes lecteurs une conscience aigüe des mystères qui nous entourent. Car au final, la grande et lancinante question demeure : qu’est-ce qui est réel, et qu’est-ce qui constitue véritablement l’essence de l’humain ?