Dans mes récits, j’explore les frontières floues entre la réalité et l’illusion, interrogeant sans relâche ce qui définit l’humain.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai cherché à plonger mes lecteurs dans des mondes où la perception de la réalité est constamment remise en question. Les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation sociale, la notion d’identité et de double, tous ces thèmes se mêlent pour créer un univers où la frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas devient floue.
Dans mes récits, je pousse mes personnages à remettre en question leur propre humanité. Qu’est-ce qui définit réellement un être humain ? Est-ce sa conscience, ses émotions, sa capacité à raisonner ? Ou bien sommes-nous simplement des entités programmées à réagir à notre environnement ? Ces questions, bien que souvent abordées dans un contexte de science-fiction, résonnent profondément avec les préoccupations philosophiques de notre époque.
Ainsi, lorsque je vois des avancées technologiques telles que la conduite autonome de Tesla à Amsterdam, je ne peux m’empêcher de me demander jusqu’où l’humanité est prête à aller pour repousser les limites de la réalité. La capacité des machines à gérer des situations complexes, comme la présence de nombreux cyclistes en ville, soulève des questions sur notre propre perception de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas.
En fin de compte, mes œuvres cherchent à explorer les méandres de la conscience humaine, à défier nos certitudes sur ce qui constitue notre réalité et notre humanité. À travers la science-fiction, je propose une réflexion sur notre place dans un univers en perpétuelle évolution, où les frontières entre le réel et l’illusion sont plus floues que jamais.