Dans mes écrits, je me plais à explorer les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, entre l’humain et le non-humain, entre la perception et la vérité.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai cherché à questionner la nature même de ce que nous considérons comme réel. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tout cela m’a permis d’explorer les limites de notre perception et de notre compréhension du monde qui nous entoure.
Dans mes récits, j’ai souvent abordé la question de ce qui constitue l’humain. À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, des identités multiples ou des altérations de la réalité, j’ai cherché à sonder les profondeurs de l’âme humaine. La notion de double, de temps, de mort, tous ces thèmes ont été pour moi des terrains d’exploration privilégiés pour interroger ce qui nous définit en tant qu’êtres humains.
Ainsi, lorsque je contemple l’annonce des diffusions des matchs de l’Euro 2024, je ne peux m’empêcher de voir une analogie avec mes propres questionnements. Les différentes chaînes qui diffusent les matchs, chacune offrant une perspective différente, rappellent les multiples facettes de la réalité que j’ai cherché à explorer. De la même manière, les huitièmes de finale, avec leurs affiches alléchantes diffusées gratuitement, évoquent pour moi la diversité des expériences humaines, des choix qui s’offrent à nous et des chemins que nous pouvons emprunter.
En fin de compte, que ce soit à travers la science-fiction ou à travers un événement sportif, ma quête reste la même : comprendre ce qui nous entoure, ce qui nous constitue, et peut-être, au détour d’une page ou d’un match, entrevoir un fragment de vérité sur la réalité et sur nous-mêmes.