Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tout cela m’a permis de remettre en question la nature même de notre existence. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment tangible, ou n’est-elle qu’une construction de notre esprit ?
Dans mes écrits, j’ai souvent mis en scène des personnages confrontés à des situations où leur identité même est remise en question. Qu’est-ce qui constitue l’humain ? Est-ce sa mémoire, ses émotions, sa conscience ? Ou bien sommes-nous simplement des entités façonnées par des forces extérieures, des marionnettes dans un monde dont nous ne comprenons pas les règles ? Ces interrogations sur l’essence de l’humanité sont au cœur de mes réflexions littéraires.
Le projet Erasmus+ “In-CVET 2040” qui utilise la méthode du design fiction pour envisager l’avenir de la formation professionnelle en 2040 me fascine. En imaginant des scénarios futuristes, il pousse à réfléchir sur les possibles évolutions de notre société. Cette approche me rappelle mes propres explorations des réalités alternatives et des futurs dystopiques, où les enjeux de l’identité et de la perception sont primordiaux.
En fin de compte, que ce soit à travers mes romans ou des projets comme “In-CVET 2040”, l’objectif est le même : questionner, déconstruire, reconstruire. Car c’est en remettant en cause nos certitudes que nous pouvons espérer comprendre un peu mieux ce qui nous entoure, et peut-être, ce qui nous définit en tant qu’êtres humains.