Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, l’identité altérée, tous ces thèmes ont été pour moi des terrains d’exploration infinis pour remettre en question la nature même de notre existence.
Dans un monde où la technologie et les illusions peuvent brouiller les limites de la réalité, je me suis souvent demandé : qu’est-ce qui est réel ? Est-ce nos perceptions, nos souvenirs, nos émotions ? Ou bien sommes-nous tous pris au piège d’une réalité façonnée par des forces qui nous dépassent ? Cette quête de vérité m’a poussé à remettre en question les fondements mêmes de ce que nous considérons comme réel.
Et qu’en est-il de l’humanité ? Qu’est-ce qui constitue l’essence même de l’être humain ? Est-ce notre capacité à ressentir, à aimer, à penser ? Ou bien sommes-nous simplement des entités programmées, des simulacres de ce que nous croyons être ? À travers mes écrits, j’ai cherché à explorer les profondeurs de l’âme humaine, à sonder les mystères de notre existence et à mettre en lumière ce qui nous rend vraiment humains.
Ainsi, face à la décision du gouvernement de réduire le financement des formations en apprentissage à distance, je ne peux m’empêcher de voir une nouvelle manifestation de ces questionnements. La frontière entre l’apprentissage et la formation continue, entre le réel et le virtuel, semble de plus en plus floue. Il est crucial de définir avec précision ce qu’est l’apprentissage, comment le mesurer, et quel impact cela aura sur la construction de l’humain de demain. La réalité, tout comme l’humanité, reste un mystère à explorer, un terrain fertile pour l’imagination et la réflexion.