Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tous ces éléments ont servi de toile de fond à mes réflexions sur la nature même de notre existence. La question fondamentale de “Qu’est-ce qui est réel ?” a été au cœur de mon travail, me poussant à remettre en question les certitudes et à plonger dans les méandres de la perception.
Dans mes écrits, j’ai également cherché à sonder ce qui constitue l’humain. À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, des identités fragmentées ou des doubles perturbateurs, j’ai exploré les différentes facettes de la condition humaine. La notion d’identité, de temps, de mort, mais aussi de divin, a été au centre de mes préoccupations, me poussant à interroger ce qui nous rend véritablement humains au-delà des apparences.
La table ronde ministérielle sur l’intelligence artificielle en éducation, qui s’est tenue en 2025, soulève des questions essentielles qui résonnent avec mes propres interrogations. L’IA, en tant que simulacre de l’intelligence humaine, pose la question de ce qui est réel dans le processus éducatif. Comment concilier la technologie et l’humanité dans un domaine aussi fondamental que l’éducation ? Comment préserver ce qui fait de nous des êtres humains uniques et irremplaçables face à l’avènement de l’IA ?
En fin de compte, mes écrits et cette réflexion sur l’IA en éducation convergent vers une même quête de sens. Que ce soit à travers la fiction ou les enjeux contemporains, la recherche de la réalité et de l’humanité demeure une quête universelle, une exploration infinie des mystères de notre existence.
