Dans l’univers complexe de Philip K. Dick, la frontière entre réalité et illusion se trouble, révélant les fissures de nos certitudes et questionnant notre essence même.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la nature de la réalité. Qu’est-ce qui est réel, et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Cette question, omniprésente dans mes œuvres telles que “Simulacres” et “Ubik”, explore les multiples facettes de l’existence et les illusions qui la parsèment. À travers mes récits, je pousse mes lecteurs à remettre en question leurs perceptions, à douter de ce qu’ils tiennent pour acquis, et à plonger dans les méandres de l’incertitude.
Dans un monde où les simulacres et les mondes parallèles se côtoient, où l’identité et le temps se distordent, il devient crucial de se demander ce qui constitue réellement l’humain. Est-ce notre apparence physique, nos souvenirs, nos émotions, ou quelque chose de plus profondément ancré en nous ? À travers des œuvres comme “Blade Runner” et “Total Recall”, j’explore les limites de l’humanité, les frontières entre l’homme et la machine, entre le naturel et l’artificiel.
La Sphere de Las Vegas, avec sa capacité à immerger les spectateurs dans des univers alternatifs, soulève des questions similaires. En offrant une expérience sensorielle inédite, elle brouille les frontières entre le réel et le virtuel, entre la fiction et la réalité. Ces Spheres mini, envisagées pour d’autres villes, pourraient ouvrir de nouvelles perspectives pour le monde du divertissement, mais aussi pour notre compréhension de ce qui nous entoure.
En fin de compte, que ce soit à travers mes écrits ou à travers des expériences immersives comme la Sphere, mon objectif reste le même : pousser chacun à remettre en question sa perception du monde, à explorer les multiples réalités qui nous entourent, et à se confronter à l’essence même de ce que signifie être humain.
