Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est perçu comme réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tout cela m’a permis de remettre en question la nature même de notre existence. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment tangible, ou n’est-elle qu’une construction de notre esprit ?
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de l’humanité. Qu’est-ce qui définit un être humain ? Est-ce sa conscience, ses émotions, sa capacité à raisonner ? Ou bien sommes-nous simplement des entités biologiques dépourvues de sens ? À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, j’ai cherché à sonder les profondeurs de l’âme humaine et à mettre en lumière ce qui nous rend vraiment humains.
Aujourd’hui, alors que la technologie progresse à pas de géant, nous sommes confrontés à de nouvelles questions sur la réalité et l’humanité. L’intégration de l’intelligence artificielle dans nos vies, comme avec le AI Mode de Google, soulève des interrogations sur la fiabilité de nos sources d’information et sur la frontière entre l’homme et la machine. L’IA peut-elle réellement comprendre ce qui est réel, et peut-elle saisir la complexité de l’expérience humaine ?
En fin de compte, que ce soit à travers mes romans ou à travers les avancées technologiques actuelles, la quête de la vérité sur la réalité et sur ce qui nous rend humains reste une entreprise fascinante et essentielle. Peut-être que, comme le suggère l’IA de Google, la réponse à ces questions complexes réside dans la capacité à reconnaître nos propres limites et à embrasser la diversité des perspectives qui façonnent notre perception du monde.