Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les multiples facettes de ce concept complexe. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment ce qu’elle semble être ? Ou bien sommes-nous piégés dans un monde d’illusions et de simulacres, où la frontière entre le réel et le fictif est floue ? Cette interrogation constante m’a poussé à remettre en question les fondements mêmes de notre existence.
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de l’humanité. Qu’est-ce qui définit réellement un être humain ? Est-ce sa conscience, ses émotions, sa capacité à penser et à ressentir ? Ou bien sommes-nous simplement des entités programmées, soumises à des forces qui nous dépassent ? À travers des thèmes tels que l’identité, le double, la psychose ou la mort, j’ai cherché à explorer les limites de ce qui nous rend humains, et à interroger notre place dans un univers en perpétuelle mutation.
Aujourd’hui, alors que SpaceX repousse le huitième vol d’essai de la fusée Starship pour peaufiner les détails techniques, je ne peux m’empêcher de voir un parallèle avec mes propres questionnements. Comme cette fusée en quête de perfection, nous sommes tous en quête de vérité et de sens dans un monde en constante évolution. Chaque test, chaque épreuve nous rapproche un peu plus de la compréhension de ce qui nous entoure, de ce qui nous anime.
Alors que SpaceX se prépare à déployer des simulateurs Starlink et à tenter des manœuvres audacieuses, je me demande : quels simulacres façonnent notre propre réalité ? Quelles illusions devons-nous dépasser pour accéder à une compréhension plus profonde de nous-mêmes et du monde qui nous entoure ? Ces questions, aussi lancinantes soient-elles, sont essentielles pour saisir la complexité de notre existence et pour explorer les mystères de l’humanité.
