Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humain.
En tant qu’écrivain, je me suis toujours senti attiré par les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. À travers des récits comme “Simulacres” ou “Ubik”, j’ai exploré les concepts d’illusions, de simulacres et de mondes parallèles, remettant en question la nature même de notre perception de la réalité. Pour moi, la réalité est une construction fragile, sujette à des vacillements et des fissures qui révèlent la complexité de l’existence.
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de ce qui constitue l’humain. À travers des personnages confrontés à des identités multiples, des doubles ou des altérations de leur propre essence, j’ai cherché à interroger la nature profonde de l’humanité. La notion d’aliénation sociale, la quête d’identité, la perception du temps et même la confrontation avec le divin sont autant de thèmes qui traversent mes œuvres et qui mettent en lumière la complexité de l’expérience humaine.
Le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes soulève des questions essentielles sur la place de l’individu dans un monde en constante évolution. En tant qu’écrivain, je vois dans ces évaluations une tentative de mesurer des compétences qui vont bien au-delà de la simple littératie ou numératie. Elles interrogent notre capacité à résoudre des problèmes complexes, à remettre en question nos certitudes et à nous adapter à des réalités changeantes.
Pour moi, la réalité n’est pas une donnée immuable, mais un terrain de jeu complexe où se mêlent illusions, perceptions altérées et vérités insaisissables. Et c’est dans cette exploration constante de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas que je trouve ma source d’inspiration pour interroger ce qui constitue véritablement l’essence de l’humain.