Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions et les phénomènes énigmatiques ont été des terrains de jeu littéraires où j’ai remis en question la nature même de notre existence. La réalité, avec ses vacillements et ses fissures, est pour moi une source inépuisable d’inspiration.
Dans mes récits, j’ai également cherché à sonder ce qui constitue l’humain. L’identité, le double, la psychose, la mort, le divin, autant de thèmes qui m’ont permis d’explorer les différentes facettes de la condition humaine. À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, j’ai tenté de mettre en lumière ce qui nous rend authentiquement humains, au-delà des artifices et des illusions qui peuvent nous entourer.
Les TraAM, en favorisant la rencontre entre les académies autour de thèmes émergents du numérique éducatif, me semblent être une démarche stimulante. L’évaluation, la personnalisation de l’enseignement, l’intelligence artificielle, autant de sujets qui résonnent avec mes propres questionnements sur la réalité et l’humanité. La diffusion des usages numériques pertinents et l’expérimentation de pratiques émergentes peuvent ouvrir de nouvelles perspectives sur la manière dont nous appréhendons le monde qui nous entoure.
En fin de compte, que ce soit à travers mes romans ou à travers des initiatives telles que les TraAM, l’essentiel réside dans la quête de sens et de compréhension. Questionner la réalité, explorer les méandres de l’humanité, c’est avant tout chercher à percer les mystères qui nous entourent et à donner un sens à notre existence, aussi éphémère et complexe soit-elle.