Dans mes œuvres, je questionne sans cesse la nature de la réalité et ce qui définit l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres” ou “Ubik”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tous ces éléments viennent remettre en question notre perception de ce qui nous entoure. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment tangible, ou bien n’est-elle qu’une construction de notre esprit ?
Dans mes écrits, j’ai également cherché à sonder ce qui constitue l’humain. À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, des doubles, des altérations de l’identité, j’ai tenté de mettre en lumière ce qui fait de nous des êtres à part. La question de l’humanité, de ce qui nous définit en tant qu’êtres conscients, est au cœur de mes préoccupations. Sommes-nous simplement des machines biologiques, ou bien y a-t-il en nous quelque chose de plus profond, de plus mystérieux ?
Google et Apple, en introduisant des fonctionnalités visant à préserver la batterie de nos smartphones, soulèvent à leur manière des questions similaires. En limitant la charge à 80%, ils cherchent à prolonger la durée de vie de nos appareils, à les préserver de la surchauffe et de l’usure prématurée. Cette démarche, bien que pragmatique, interroge notre rapport à la technologie, à ces objets qui font désormais partie intégrante de notre quotidien. Sommes-nous prêts à sacrifier un peu de performance pour garantir une durabilité accrue ?
En fin de compte, que ce soit à travers la littérature ou les avancées technologiques, la quête de la réalité et de l’humanité demeure une entreprise complexe et fascinante. Chacun à sa manière, nous cherchons à comprendre ce qui nous entoure, ce qui nous définit en tant qu’êtres pensants. Et c’est peut-être dans ces questionnements incessants que réside la véritable essence de notre humanité.