Dans mes œuvres, j’ai toujours cherché à questionner la nature de la réalité et de l’humanité, explorant les frontières entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, entre ce qui constitue l’essence de l’humain et ce qui le déshumanise.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai souvent été confronté à des concepts complexes et troublants, tels que les simulacres, les mondes parallèles et l’aliénation de la société. La question fondamentale de ce qui est réel a toujours été au cœur de mes réflexions, car la réalité elle-même peut être une illusion, une construction fragile de nos perceptions et de nos croyances.
Dans mes écrits, j’ai exploré les thèmes de l’identité, du double, du temps et de la mort, cherchant à dévoiler les mystères qui entourent notre existence. La notion de divin a également été un sujet récurrent, remettant en question les fondements mêmes de notre compréhension du sacré et du transcendant.
Lorsque j’entends parler de cette chapelle en Suisse qui a remplacé son confessionnal par un avatar de Jésus doté d’intelligence artificielle, capable de dialoguer dans 100 langues, je ne peux m’empêcher de voir une nouvelle manifestation de la complexité de la réalité. Cette expérience, bien que controversée, soulève des questions fascinantes sur la nature de la foi, de la technologie et de l’humanité.
En fin de compte, ce qui est réel et ce qui constitue l’humain restent des énigmes profondes, des territoires à explorer avec curiosité et humilité. Mes écrits ont peut-être offert quelques clés pour aborder ces questions, mais la quête de vérité et de sens demeure infinie, tout comme les possibilités offertes par notre imagination et notre capacité à repousser les limites de la réalité.
