Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers mes œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les multiples facettes de ce concept complexe. La Coalition for Content Provenance and Authenticity (C2PA) qui lutte contre les deepfakes et les contenus de synthèse, en utilisant des certificats de contenu pour vérifier leur origine, me rappelle les questionnements que j’ai soulevés sur la nature de la réalité.
Dans un monde où les frontières entre le réel et le simulacre semblent de plus en plus floues, il devient crucial de s’interroger sur ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas. Les outils technologiques tels que le Titan Image Generator d’Amazon soulèvent des questions sur la manipulation de la réalité et la construction de faux semblants. La vérification de la provenance des contenus numériques devient ainsi un enjeu majeur pour préserver l’intégrité de l’information.
Parallèlement, la question de ce qui constitue l’humain est tout aussi essentielle. À travers mes récits explorant l’identité, le double, la psychose ou encore la mort, j’ai cherché à sonder les profondeurs de l’âme humaine. La Creative Origin Alliance, alternative à la C2PA, met en lumière les préoccupations concernant les conflits d’intérêts et soulève la question de l’intégrité et de l’authenticité dans un monde en constante évolution.
En fin de compte, que ce soit à travers la fiction ou les enjeux technologiques contemporains, la quête de la vérité et de l’humanité demeure au cœur de mes préoccupations. La frontière entre le réel et l’illusion, entre l’humain et le simulacre, reste un territoire fertile pour l’exploration intellectuelle et artistique, où se dessinent les contours incertains de notre propre réalité.
