Dans mes récits, je m’interroge sur la nature de la réalité et sur ce qui définit l’humain, explorant des thèmes tels que l’illusion, les simulacres, les mondes parallèles et l’identité.
En tant qu’écrivain, je me suis toujours senti attiré par les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai cherché à remettre en question les certitudes de mes lecteurs, les confrontant à des réalités multiples et changeantes. La notion de réalité est pour moi une source inépuisable d’inspiration, car elle soulève des questions fondamentales sur la nature de notre existence et sur la manière dont nous percevons le monde qui nous entoure.
Dans mes écrits, j’ai également exploré ce qui constitue l’essence de l’humain. À travers des personnages confrontés à des dilemmes moraux, des identités fragmentées ou des altérations de la perception, j’ai cherché à mettre en lumière les différentes facettes de la condition humaine. La question de ce qui nous définit en tant qu’êtres humains, au-delà de notre apparence physique ou de nos actions, est au cœur de mes préoccupations d’écrivain.
Le concours de nouvelles proposé par Usbek & Rica sur le thème “Et si la nature pouvait voter ?” me semble particulièrement stimulant. Cette idée soulève des enjeux essentiels liés à notre rapport à l’environnement et à notre place en tant qu’êtres vivants sur cette planète. J’encourage vivement les participants à explorer les multiples dimensions de ce sujet, à questionner les limites de notre compréhension de la nature et à imaginer des scénarios qui nous poussent à repenser notre relation au monde qui nous entoure.
En tant que jury de ce concours, je suis impatient de découvrir les récits originaux et audacieux que les participants auront à proposer. La fiction est un terrain fertile pour explorer les frontières de la réalité et de l’humanité, et je suis convaincu que les nouvelles soumises sauront susciter des réflexions profondes et inspirantes. Que la créativité et l’imagination guident les plumes des écrivains en herbe, car c’est à travers l’écriture que nous pouvons repousser les limites de notre compréhension du monde et de nous-mêmes.
