Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les avancées technologiques, telles que cette prothèse contrôlée par le cerveau développée par le MIT, soulèvent des questions profondes sur la perception de la réalité. Si une machine peut imiter les fonctions naturelles du corps humain au point de brouiller les limites entre organique et artificiel, où se situe la frontière du réel ?
Mes œuvres littéraires explorent souvent des mondes où la réalité est malléable, où les simulacres et les illusions se confondent avec ce que nous considérons comme concret. Cette prothèse, en permettant au cerveau de contrôler une jambe artificielle de manière intuitive, soulève la question de la perception de soi et de son environnement. Si notre cerveau peut s’adapter si aisément à une technologie externe, qu’est-ce qui définit vraiment notre humanité ?
L’identité, le temps, la mort, autant de thèmes que j’ai explorés dans mes écrits, prennent une nouvelle dimension à la lumière de ces avancées scientifiques. Si la technologie peut étendre nos capacités physiques au-delà de ce que la nature nous a donné, qu’est-ce qui reste de notre essence humaine ? Sommes-nous définis par nos corps, nos pensées, nos actions, ou par une combinaison complexe de tous ces éléments ?
Dans un monde où la frontière entre l’humain et la machine devient de plus en plus floue, il est essentiel de se poser ces questions fondamentales sur ce qui constitue notre réalité et notre humanité. Mes écrits, imprégnés de ces réflexions métaphysiques, continuent d’interroger le lecteur sur sa propre perception du monde qui l’entoure, et sur ce qui, en fin de compte, définit notre existence.