Dans un monde de simulacres et d’identités multiples, la question de la réalité devient une quête lancinante pour l’humain.
En tant qu’écrivain, je me suis toujours senti attiré par les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. À travers des œuvres telles que “Simulacres” ou “Ubik”, j’ai exploré les méandres de la perception humaine, mettant en lumière les illusions et les vacillements qui façonnent notre compréhension du monde qui nous entoure. La notion de réalité devient alors un miroir déformant, reflétant nos propres doutes et angoisses.
Dans mes écrits, j’ai également cherché à sonder ce qui constitue l’essence même de l’humain. Face à des mondes parallèles, des doubles et des phénomènes énigmatiques, la question de l’identité devient centrale. Qui sommes-nous réellement au-delà des masques que nous revêtons ? Qu’est-ce qui définit notre humanité dans un univers où la frontière entre l’homme et la machine devient de plus en plus floue ?
La réalité, telle que je l’ai explorée, est une construction fragile, sujette à des fissures et des distorsions. Les thèmes de l’aliénation, de la psychose et de la mort viennent hanter mes récits, soulignant la fragilité de nos certitudes. Dans un monde où la technologie façonne notre quotidien, la question de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas se pose avec une acuité nouvelle.
A travers mes écrits, j’ai tenté de dévoiler les multiples facettes de l’humanité, confrontée à des défis existentiels et métaphysiques. Au cœur de ces questionnements, se dessine une réflexion profonde sur ce qui nous définit en tant qu’êtres humains, au-delà des artifices et des illusions qui jalonnent notre chemin.