Dans mes écrits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’identité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tous ces éléments viennent remettre en question nos certitudes et nous poussent à nous interroger sur la nature même de notre existence.
Dans un monde où la technologie progresse à pas de géant, où la frontière entre le virtuel et le réel devient de plus en plus floue, la question de ce qui est réel se pose avec une acuité particulière. Sommes-nous les marionnettes d’une réalité façonnée par des forces qui nous dépassent, ou bien avons-nous un contrôle réel sur notre destinée ? Ces questionnements alimentent mon œuvre et me poussent à explorer des univers où la perception de la réalité est constamment remise en question.
Mais au-delà de la réalité, c’est aussi la question de l’humanité qui m’interpelle. Qu’est-ce qui définit l’essence même de l’humain ? Est-ce notre capacité à ressentir des émotions, notre conscience de soi, notre capacité à créer et à imaginer des mondes nouveaux ? À travers mes personnages, je tente de sonder les profondeurs de l’âme humaine et d’interroger ce qui nous rend véritablement humains.
La mise en place d’un passeport de compétences dans le cadre de la loi “Plein emploi” du 18 décembre 2023 soulève des questions fondamentales sur la place de l’humain dans une société en pleine mutation. En donnant accès à certaines données aux acteurs du réseau pour l’emploi, cette mesure interroge sur la manière dont nous définissons la valeur d’un individu. Sommes-nous réduits à une simple liste de compétences, ou bien notre humanité dépasse-t-elle largement ces critères ?
Dans un monde en perpétuelle évolution, où la frontière entre le réel et le virtuel s’amenuise, où les certitudes vacillent et où l’identité se fragmente, la question de ce qui est réel et de ce qui constitue l’humain reste plus que jamais d’actualité. C’est dans ces zones d’ombre, entre le connu et l’inconnu, que je puise mon inspiration et que je continue d’explorer les mystères de l’existence humaine.
