La réalité, ou ses réalités, avec ses illusions, ses vacillements, ses fissures, ses phénomènes énigmatiques, l’illusion, les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation de la société, l’identité, le double, le temps, la psychose, la mort, le divin, tels sont les thèmes majeurs qui traversent l’oeuvre de Dick de part en part.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. La question de savoir ce qui est réel a toujours été au cœur de mes réflexions, car la perception de la réalité peut être altérée par des illusions, des simulacres et des mondes parallèles.
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de ce qui constitue l’humain. L’identité, le double, le temps, la psychose, la mort, le divin, tous ces thèmes ont été des terrains d’exploration pour moi. À travers mes personnages et mes intrigues, j’ai cherché à sonder la nature même de l’humanité, à comprendre ce qui nous définit en tant qu’êtres conscients et sensibles.
Qu’est-ce que la réalité ? C’était La grande et lancinante question de Dick.
Pour moi, la réalité est une construction complexe, influencée par nos perceptions, nos croyances et nos expériences. Elle peut être changeante, trompeuse, voire illusoire. C’est pourquoi j’ai toujours cherché à remettre en question les certitudes et à explorer les limites de ce que nous considérons comme réel.
En ce qui concerne l’humanité, je crois que notre essence réside dans notre capacité à ressentir, à penser, à aimer et à créer. Nous sommes des êtres en perpétuelle évolution, confrontés à des défis existentiels et métaphysiques qui façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes.
Ainsi, à travers mes œuvres de science-fiction, j’ai tenté d’ouvrir des portes vers des mondes parallèles, des réalités alternatives et des questionnements profonds sur ce que signifie être humain. Car au-delà des machines, des simulacres et des illusions, c’est dans la quête de vérité et d’authenticité que se trouve, à mon sens, la clé de notre humanité.