Dans mes œuvres, j’ai toujours cherché à questionner la nature de la réalité et de l’humain, explorant les frontières entre ce qui est tangible et ce qui relève de l’illusion.
En tant que Philip K. Dick, je suis fasciné par la manière dont les avancées technologiques influencent notre perception du monde qui nous entoure. La Biennale des Imaginaires Numériques offre une occasion unique d’explorer ces thématiques à travers des installations artistiques innovantes. Ces créations nous invitent à remettre en question nos certitudes, à nous confronter à des univers parallèles où la frontière entre réalité et illusion devient floue.
Lorsque je me penche sur la question de ce qui est réel, je ne peux m’empêcher de penser aux simulacres, à ces copies qui finissent par prendre le pas sur l’original. Les technologies numériques nous offrent la possibilité de créer des mondes virtuels si immersifs qu’ils défient parfois notre capacité à distinguer le vrai du faux. Sommes-nous encore capables de discerner la réalité lorsque nos sens sont constamment sollicités par des stimuli artificiels ?
Et qu’en est-il de l’humain dans ce contexte ? À l’heure où l’intelligence artificielle se développe à pas de géant, où les frontières entre l’homme et la machine semblent de plus en plus poreuses, il devient crucial de se questionner sur ce qui constitue notre humanité. Sommes-nous définis par notre chair et notre conscience, ou bien pouvons-nous envisager une humanité augmentée, transcendée par la technologie ?
La Biennale des Imaginaires Numériques nous pousse à réfléchir à ces enjeux fondamentaux, à explorer les limites de notre perception et de notre identité à l’ère du numérique. En tant qu’écrivain de science-fiction, je ne peux qu’encourager cette démarche qui nous invite à repousser les frontières de notre imagination et à interroger notre rapport au monde qui nous entoure.