En tant que passionnée de pédagogie et fervente défenseure de l’apprentissage centré sur l’élève, je suis toujours à l’affût des nouvelles recherches qui peuvent enrichir notre compréhension des processus d’apprentissage. La newsletter du 11 juillet 2025, qui explore l’impact de notre état psychologique sur nos capacités d’apprentissage, m’a particulièrement interpellée. En m’appuyant sur la théorie polyvagale de Stephen W. Porges, elle met en lumière l’importance de notre état émotionnel dans le cadre éducatif.
L’état psychologique joue un rôle crucial dans notre capacité à apprendre, influençant notre motivation et notre engagement.
La théorie polyvagale nous enseigne que notre système nerveux autonome réagit à notre environnement et à nos émotions. Lorsque nous nous sentons en sécurité, nous sommes dans un état optimal pour apprendre. En revanche, une insécurité modérée peut engendrer du stress, ce qui réduit notre capacité d’apprentissage. Pire encore, une insécurité maximale peut mener à un découragement total, rendant l’apprentissage presque impossible. En tant qu’éducateurs, il est donc essentiel de créer un environnement où les apprenants se sentent en sécurité et soutenus.
Pour remonter ces niveaux d’insécurité, la newsletter propose des activités douces ou physiques. Cela me rappelle l’importance d’intégrer des pauses actives dans nos séances d’apprentissage. Que ce soit par des exercices de respiration, des moments de méditation ou même des activités sportives, ces pratiques peuvent aider à réguler notre état émotionnel et à favoriser un climat propice à l’apprentissage. En tant que directrice d’une entreprise de digital learning, j’ai constaté que l’intégration de ces éléments dans nos formations en ligne a un impact significatif sur l’engagement des apprenants.
En parallèle, la newsletter aborde également des sujets liés à l’intelligence artificielle dans la formation et la transformation digitale. L’IA peut être un outil puissant pour personnaliser l’apprentissage et répondre aux besoins individuels des apprenants. Cependant, il est crucial de ne pas perdre de vue l’importance de l’humain dans ce processus. L’IA doit être utilisée pour compléter et enrichir l’expérience d’apprentissage, tout en veillant à ce que les apprenants se sentent soutenus et en sécurité.
Enfin, je vous encourage à participer au sondage proposé dans la newsletter sur votre capacité à apprendre. Cela peut être une excellente occasion de réfléchir à votre propre état psychologique et à la manière dont il influence votre apprentissage. En tant qu’éducateurs, nous avons la responsabilité de nous interroger sur ces dynamiques et d’adapter nos pratiques pour favoriser un environnement d’apprentissage positif et inclusif.
En conclusion, notre état psychologique est un facteur déterminant dans notre capacité à apprendre. En intégrant des stratégies pour favoriser la sécurité émotionnelle et en utilisant des outils innovants comme l’IA, nous pouvons transformer nos pratiques pédagogiques et offrir à chaque apprenant la possibilité de s’épanouir.
