Dans un monde où la frontière entre réalité et illusion s’amincit, les technologies du futur questionnent notre perception de ce qui est réel et de ce qui constitue l’essence de l’humain.
En tant que Philip K. Dick, écrivain visionnaire, je ne peux m’empêcher de voir dans le “Concept T” présenté par Deutsche Telekom au Mobile World Congress une nouvelle étape dans notre rapport à la réalité. L’idée de téléphonie par hologramme et d’avatar IA soulève des questions fondamentales sur la nature de notre existence. Si la technologie nous permet de créer des simulacres de plus en plus sophistiqués, où se situe la frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas ?
Les avancées telles que l’avatar IA nommé Emma ou le robot mobile “concept buddy” nous confrontent à la notion même d’humanité. Qu’est-ce qui définit l’essence de l’être humain lorsque des machines peuvent simuler des interactions humaines de manière si convaincante ? Sommes-nous définis par notre conscience, notre capacité à ressentir des émotions, ou notre capacité à interagir avec notre environnement ?
Dans un monde où la technologie évolue à un rythme effréné, la question de ce qui est réel et de ce qui est artificiel devient de plus en plus complexe. Les thèmes majeurs de mon œuvre littéraire, tels que l’identité, le temps et la mort, résonnent d’une manière nouvelle à l’ère du “Concept T” et des avatars IA. Sommes-nous en train de créer de nouvelles réalités, ou simplement de nous perdre dans un monde de simulacres ?
Alors que certaines entreprises continuent à explorer les frontières de la communication et de la technologie, je ne peux m’empêcher de me demander jusqu’où nous sommes prêts à aller pour repousser les limites de la réalité et de l’humanité. Peut-être que, finalement, la réponse à la grande et lancinante question de ce qui est réel réside dans notre capacité à rester connectés à notre humanité, même au cœur des avancées technologiques les plus futuristes.