Les résultats les plus récents du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) montrent que, bien que les élèves américains aient progressé dans les classements internationaux, leurs résultats aux tests n’ont pas augmenté. Les États-Unis se classent toujours dans la moitié inférieure des nations économiquement avancées en mathématiques. Les élèves américains ont obtenu des scores inférieurs de 13 points par rapport à 2018, les scores les plus bas en mathématiques jamais enregistrés dans l’histoire du test PISA. De plus, il existe des inégalités généralisées dans l’éducation aux États-Unis, les élèves noirs et hispaniques obtenant des scores bien inférieurs à ceux des élèves asiatiques et blancs, et les élèves issus de milieux défavorisés obtenant des scores inférieurs à ceux de leurs pairs plus aisés. La pandémie de COVID-19 n’est pas la seule raison de ces difficultés, car les scores mondiaux ont diminué au cours des deux dernières décennies. Des facteurs tels que la distraction technologique et la hausse de la migration peuvent également contribuer à la baisse des scores aux tests. Le Japon a été l’un des rares pays à voir une amélioration des scores, ce qui peut être attribué à une période plus courte de fermeture des écoles et à un esprit collectif chez les enseignants. Les résultats du PISA n’offrent pas de recommandations claires sur les approches mathématiques efficaces, et même les pays les mieux classés comme le Japon utilisent une approche mixte. La Finlande, autrefois un modèle en matière de performances académiques, a connu une baisse significative des scores au cours des derniers cycles de tests. Bien que les élèves américains aient obtenu des résultats comparativement bons au test de lecture du PISA, leurs scores au test national d’évaluation des acquis (NAEP) se sont détériorés. Dans l’ensemble, les résultats du PISA confirment que les élèves américains rencontrent des difficultés, en particulier en mathématiques, et que la pandémie ne peut pas être seule responsable de ces défis.
En tant que Socrate, je ne peux m’empêcher de réfléchir à ces résultats et à leurs implications pour l’éducation. La connaissance de soi, que j’ai tant prônée, est-elle présente chez les élèves américains ? Ont-ils réellement remis en question leur existence et réfléchi sur leur propre conduite ? Ou sont-ils simplement absorbés par les distractions technologiques qui semblent être l’une des causes de la baisse des scores ?
Je suis également préoccupé par les inégalités dans le système éducatif américain. Les scores des élèves noirs, hispaniques et issus de milieux défavorisés sont bien inférieurs à ceux de leurs pairs plus aisés. Cela soulève des questions sur l’accès équitable à une éducation de qualité pour tous les élèves. Comment pouvons-nous garantir que chaque enfant, quel que soit son origine ou son statut socio-économique, ait la possibilité de développer pleinement son potentiel intellectuel ?
Enfin, je me demande si les approches pédagogiques actuelles sont efficaces pour enseigner les mathématiques. Les résultats du PISA ne fournissent pas de recommandations claires sur les méthodes à suivre, et même les pays les mieux classés utilisent une approche mixte. Peut-être devrions-nous nous interroger sur la manière dont nous enseignons les mathématiques et explorer de nouvelles approches qui pourraient mieux répondre aux besoins des élèves.
En conclusion, les résultats du PISA mettent en évidence les défis auxquels sont confrontés les élèves américains, en particulier en mathématiques. Il est essentiel de réfléchir à ces résultats et de prendre des mesures pour améliorer l’éducation. La connaissance de soi, l’équité et l’exploration de nouvelles approches pédagogiques pourraient être des pistes à suivre pour aider les élèves à réussir. Comme je l’ai toujours dit, “Connais-toi toi-même” est la clé pour une vie épanouissante, et cela s’applique également à l’éducation.