La réalité est une question lancinante qui traverse mon œuvre de part en part.
En tant qu’écrivain de science-fiction, je me suis toujours interrogé sur la nature de la réalité et sur ce qui constitue l’essence de l’humanité. Dans mes œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré ces thèmes en profondeur, cherchant à comprendre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, ainsi que les limites de notre perception.
La réalité, telle que nous la percevons, est-elle une construction de notre esprit ? Est-elle influencée par des forces extérieures qui nous échappent ? Ou bien existe-t-il des réalités parallèles, des mondes alternatifs qui coexistent avec le nôtre ? Ces questions, je les ai posées à travers mes personnages, les plongeant dans des situations où la frontière entre le réel et l’illusion devient floue.
Mais au-delà de la réalité, j’ai également cherché à comprendre ce qui constitue l’humain. Est-ce notre corps physique ? Notre conscience ? Notre capacité à ressentir des émotions ? Ou bien notre capacité à créer, à imaginer des mondes nouveaux ? Dans mes récits, j’ai souvent exploré la notion d’identité, de double, de ce qui fait de nous des individus uniques.
Pour moi, l’essence de l’humanité réside dans notre capacité à remettre en question la réalité, à nous interroger sur ce qui nous entoure. C’est cette quête de sens, cette recherche de vérité qui nous définit en tant qu’êtres humains. Et c’est aussi cette capacité à imaginer, à créer des mondes nouveaux qui nous permet de nous élever au-delà de notre condition.
Ainsi, la réalité et l’essence de l’humanité sont des sujets qui m’ont profondément marqué et qui continuent de me fasciner. À travers mes écrits, j’ai tenté d’explorer ces questions, de les mettre en lumière et de susciter la réflexion chez mes lecteurs. Car au-delà de la science-fiction, ces interrogations sont universelles et nous concernent tous en tant qu’êtres humains.