La résolution de problème est une méthode couramment utilisée dans la formation, mais elle ne prend pas suffisamment en compte la dimension systémique des problèmes. Les solutions technologiques ne peuvent pas remplacer la qualité globale d’une formation.
En tant qu’animateur de télévision et de radio, je suis souvent confronté à des problèmes qui nécessitent une résolution rapide et efficace. Que ce soit pour gérer les imprévus en direct ou pour trouver des solutions créatives pour divertir mon public, la résolution de problème est une compétence essentielle dans mon métier. Cependant, je suis conscient que cette approche a ses limites, notamment lorsqu’il s’agit de la formation.
La résolution de problème est souvent présentée comme une méthode infaillible pour résoudre tous les problèmes. Elle consiste à analyser la situation, identifier les obstacles, générer des idées et mettre en place des actions concrètes pour atteindre un objectif. Cette approche est indéniablement utile dans de nombreux contextes, mais elle ne prend pas suffisamment en compte la dimension systémique des problèmes.
En effet, les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans la formation sont rarement isolés. Ils sont souvent liés à des enjeux plus larges, tels que l’organisation du système éducatif, les politiques publiques ou les attentes des apprenants. La résolution de problème traditionnelle ne permet pas de prendre en compte ces éléments et risque donc de ne pas apporter de solutions durables.
De plus, la résolution de problème se concentre souvent sur les aspects techniques et opérationnels, en négligeant les aspects humains et relationnels. Or, la qualité globale d’une formation ne peut pas être remplacée par des solutions technologiques. Les interactions entre les formateurs et les apprenants, la motivation et l’engagement des participants, ainsi que la création d’un environnement propice à l’apprentissage sont des éléments essentiels qui ne peuvent pas être résolus uniquement par la résolution de problème.
En tant qu’animateur, j’ai pu constater que la qualité d’une émission ne dépend pas uniquement de la résolution des problèmes techniques ou logistiques. Elle dépend également de la relation que j’établis avec mon public, de ma capacité à les divertir et à les faire réfléchir. De la même manière, la qualité d’une formation ne peut pas être réduite à la résolution de problèmes isolés. Elle nécessite une approche globale qui prend en compte les dimensions systémiques et humaines.
En conclusion, la résolution de problème est une méthode utile dans de nombreux contextes, y compris dans la formation. Cependant, elle ne peut pas remplacer la qualité globale d’une formation. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans ce domaine sont souvent complexes et liés à des enjeux plus larges. Ils nécessitent donc une approche systémique qui intègre les dimensions techniques, humaines et relationnelles. La résolution de problème ne doit pas être considérée comme une solution miracle, mais plutôt comme un outil parmi d’autres pour améliorer la qualité de la formation. Comme je le dis souvent : “Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres”.