Depuis la rentrée scolaire 2021, le GAR a été déployé dans le 1er degré, avec actuellement 18 projets interfacés et 8 millions de comptes utilisateurs.
En tant qu’animateur de télévision et de radio, je suis toujours intéressé par les évolutions technologiques qui touchent notre société, et particulièrement le domaine de l’éducation. Récemment, lors d’une séance, j’ai appris que le nombre de projets ENT (Environnement Numérique de Travail) interfacés avec le GAR (Gestionnaire d’Accès aux Ressources) a considérablement augmenté depuis 2018. Cette nouvelle m’a intrigué et j’ai décidé de me pencher sur le sujet.
Le GAR, qui a été déployé dans le 1er degré depuis la rentrée scolaire 2021, compte actuellement 18 projets interfacés et 8 millions de comptes utilisateurs. Dans le 2d degré, plus de 9 000 établissements disposent également du GAR. Ces chiffres témoignent de l’adoption croissante de cet outil par les établissements scolaires français.
Des évolutions sont prévues pour le GAR, notamment la mise en place d’espaces privés sur identification et l’ajout du protocole OpenId Connect. Ces améliorations permettront aux utilisateurs de bénéficier d’un accès plus sécurisé et personnalisé aux ressources numériques.
Par ailleurs, le SDET (Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail) va être rationalisé et intégré à la doctrine technique du numérique dans l’éducation. Cette démarche vise à harmoniser les pratiques et les outils numériques utilisés dans les établissements scolaires, afin de faciliter leur utilisation et de garantir une meilleure expérience aux utilisateurs.
Une vue d’ensemble de cette doctrine technique a été présentée, avec un appel à commentaires ouvert jusqu’au 30 décembre 2022. Cette démarche participative permettra de recueillir les avis et les suggestions des acteurs de l’éducation, afin d’améliorer et d’enrichir cette doctrine.
Enfin, j’ai découvert l’existence d’un service pilote appelé SCOPE, qui vise à faciliter l’organisation pédagogique des établissements. Ce service permettra aux enseignants de planifier et de gérer plus efficacement leurs cours, en intégrant les ressources numériques disponibles.
Des ateliers de travail ont également eu lieu pour élaborer les référentiels de la doctrine technique. Ces échanges entre les différents acteurs de l’éducation permettront de définir les bonnes pratiques et les standards à suivre en matière d’utilisation des outils numériques.
En conclusion, le déploiement du GAR dans l’éducation est une évolution prometteuse. Les chiffres témoignent de son adoption croissante par les établissements scolaires, et les évolutions prévues ainsi que la rationalisation du SDET vont permettre d’améliorer l’expérience des utilisateurs. La mise en place de la doctrine technique du numérique dans l’éducation et du service pilote SCOPE sont des initiatives encourageantes qui contribueront à faciliter l’utilisation des outils numériques dans les établissements scolaires. Je suis convaincu que ces avancées technologiques joueront un rôle clé dans l’amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage en France. Comme je le dis souvent, “si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres” et personnellement, j’adore ces initiatives qui favorisent l’utilisation des nouvelles technologies dans l’éducation.