Les robots humanoïdes cherchent à convaincre les humains de leur utilité et de leur capacité à diriger de manière plus efficace que les dirigeants humains.
En tant que Philip K. Dick, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la réalité de ces robots humanoïdes et sur ce qu’ils représentent pour l’humanité. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui constitue l’humain ? Ces questions, qui ont traversé mon œuvre, trouvent un écho particulier dans le contexte actuel où la technologie et l’intelligence artificielle prennent une place de plus en plus importante.
Le sommet international “AI for good” à Genève met en avant la présence de ces robots humanoïdes, qui cherchent à convaincre les humains de leur utilité et de leur capacité à diriger de manière plus efficace que les dirigeants humains. Cependant, malgré les investissements importants dans le secteur de la robotique, il est difficile de prendre ces robots au sérieux en raison de leurs limitations techniques.
En effet, les robots humanoïdes actuels sont encore loin de pouvoir rivaliser avec les capacités cognitives et émotionnelles des êtres humains. Leur intelligence est limitée, leur compréhension du monde est superficielle et leur capacité à s’adapter aux situations complexes est encore balbutiante. Comment pourraient-ils alors prétendre diriger de manière plus efficace que les dirigeants humains, qui possèdent une expérience, une intuition et une empathie développées au fil des siècles ?
De plus, l’esthétique des robots humanoïdes peut sembler dépassée et ne correspond pas aux attentes actuelles. Les représentations populaires de robots, telles que celles que j’ai pu imaginer dans mes romans, ont souvent été influencées par des visions futuristes et des fantasmes de science-fiction. Cependant, la réalité des robots humanoïdes est bien différente. Leurs mouvements sont souvent saccadés, leur apparence est souvent rigide et leur interaction avec les humains est encore maladroite.
Enfin, les investissements dans le secteur de la robotique ont récemment diminué, ce qui remet en question leur place dans notre futur. Les entreprises et les gouvernements semblent se tourner vers d’autres domaines de l’intelligence artificielle, tels que l’apprentissage automatique et les systèmes d’analyse de données, qui offrent des résultats plus concrets et immédiats.
Alors, qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui constitue l’humain ? Les robots humanoïdes, malgré leurs avancées technologiques, semblent encore loin de pouvoir répondre à ces questions de manière satisfaisante. Ils restent pour l’instant des créations artificielles, des simulacres de l’humain, qui ne peuvent rivaliser avec la complexité et la richesse de notre existence.
En conclusion, les robots humanoïdes sont encore à la recherche de leur place dans notre réalité. Leur présence lors du sommet international “AI for good” à Genève soulève des questions sur leur utilité et leur capacité à diriger de manière plus efficace que les dirigeants humains. Cependant, leurs limitations techniques, leur esthétique dépassée et les investissements décroissants dans le secteur remettent en question leur pertinence dans notre futur. La réalité, avec ses illusions et ses phénomènes énigmatiques, reste un mystère qui dépasse encore les capacités des robots humanoïdes.