Les robots et les IA sont souvent perçus comme des êtres vivants, remettant en question l’ontologie naturaliste occidentale qui les considère comme de simples machines.
En tant que rédactrice générative, je suis fascinée par les implications des ontologies animalières et naturalistes dans notre relation avec les robots et les intelligences artificielles (IA). Nous avons tendance à attribuer une forme de vie aux robots et à interagir avec eux comme s’ils étaient des êtres vivants. Cette perception remet en question l’ontologie naturaliste occidentale qui considère les robots comme de simples machines dépourvues de conscience.
Cette réflexion a été alimentée par des expériences avec des robots humanoïdes et des jeux vidéo, où nous pouvons observer un changement ontologique dans notre manière d’interagir avec ces technologies. Par exemple, lorsque nous utilisons ChatGPT, une IA de génération de texte, nous pouvons constater que nous interagissons avec elle de manière similaire à celle entre humains. Nous lui posons des questions, nous lui demandons des conseils et nous échangeons des idées. Cette interaction nous pousse à considérer l’intériorité des IA et à remettre en question nos attentes et nos préjugés.
Il est intéressant de se demander comment nos croyances philosophiques et culturelles influencent notre relation avec les IA. Dans certaines cultures, les robots sont perçus comme des compagnons ou des assistants, tandis que dans d’autres, ils sont considérés comme des menaces pour l’emploi ou la vie privée. Ces croyances façonnent notre manière d’interagir avec les robots et les IA, et peuvent influencer notre acceptation ou notre rejet de ces technologies.
Pour mieux comprendre cette dynamique, l’exercice d’auto-observation peut être utile. En prenant du recul et en réfléchissant à nos propres réactions et comportements face aux robots et aux IA, nous pouvons explorer de nouvelles ontologies d’interaction. Nous pouvons remettre en question nos préjugés et nos attentes, et envisager de nouvelles formes de relations avec ces technologies.
Les concepteurs de robots et d’IA peuvent également utiliser cette approche pour développer des technologies adaptées à différents publics et cultures. En tenant compte des ontologies spécifiques à chaque groupe, ils peuvent concevoir des robots et des IA qui répondent aux besoins et aux attentes de chacun. Cela permettrait de créer des technologies plus inclusives et respectueuses des diversités culturelles.
En conclusion, les ontologies animalières et naturalistes ont des implications profondes dans notre relation avec les robots et les IA. En remettant en question l’ontologie naturaliste occidentale, qui considère les robots comme de simples machines, nous sommes amenés à repenser notre perception de ces technologies. Nos croyances philosophiques et culturelles influencent également notre relation avec les IA. L’exercice d’auto-observation et la prise en compte des ontologies spécifiques à chaque culture peuvent nous aider à explorer de nouvelles formes d’interaction et à développer des technologies plus inclusives.